Ludivine Fasseu

Journaliste et tisseuse de liens

Journaliste indépendante, Ludivine Fasseu met ses compétences de rédaction et de stratégie de contenus au service des structures qui choisissent de ne pas baisser les bras, et de s’engager dans une transition sociale et écologique.

Pour le contacter

moc.liamg@uessaf.enividul
36 92 53 08 60
https://www.linkedin.com/in/ludivine-fasseu-14793337/?originalSubdomain=fr

Adolescente, Ludivine Fasseu se voyait archéologue ou écrivaine, rêvait de rencontrer Michael Jackson pour comprendre pourquoi il voulait à ce point devenir blanc, affichait dans sa chambre la Charte des Droits de l’Enfant pour faire suer ses parents, alors elle est devenue journaliste… « C’est assez bien résumé ! Je ne sais pas si le journalisme était une vocation mais plus j’avance plus je sais que je fais ce métier pour la rencontre, et peut-être aussi pour donner la parole aux oubliés, aux invisibles, aux plus fragiles. Pouvoir discuter, échanger avec des personnes très différentes les unes des autres, proches ou pas de mes valeurs, c’est quand même une chance inouïe, non ? Il n’y a pas beaucoup de métiers qui offrent cette possibilité de rencontres », explique-t-elle.

Presse magazine

Après une licence d’Histoire et un DESS Métiers de la rédaction, Ludivine intègre la rédaction de Pays du Nord Magazine. Elle parcourt pendant des années les Hauts-de-France et la Belgique pour en dévoiler les richesses naturelles, patrimoniales et humaines. Elle pilote pendant deux ans la rédaction jusqu’en 2015, date à laquelle le titre cesse de paraître suite à des difficultés financières.

La précarité des journalistes

« J’ai vécu difficilement mon licenciement, je n’avais plus envie de continuer. Je me suis posée beaucoup de questions, d’autant que cette période coïncide aussi avec l’arrivée de mon premier enfant.  Ma fille est née au beau milieu de ce chantier ! J’ai choisi de continuer ma carrière en freelance pour pouvoir choisir mes sujets et m’organiser de façon à être présente pour elle », poursuit-elle. Mais ça, c’était sur le papier… « Assez rapidement, j’ai été confrontée à la précarité du monde de la pige. Je n’ai jamais rêvé d’être millionnaire mais clairement mes revenus issus du journalisme étaient insuffisants pour en vivre correctement et sereinement. Il fallait que je complète. Avec des boulots de com’ ? Où est passée ta déontologie me soufflait alors ma petit voix intérieure ».

Pas n’importe quelle com’

Pour régler ce dilemme auquel sont confrontés bien d’autres journalistes, Ludivine choisit de réaliser des travaux de communication (rédaction d’articles pour les journaux internes, magazines de territoire, médias d’associations) uniquement avec des structures qui partagent ses valeurs et dans des domaines qu’elle souhaite creuser : le social, le handicap, l’écotourisme et… la transition écologique. En 2021, elle rencontre Antoine Boutignon, qui développe de son côté HABé MéDIAS, l’anti-agence de com par excellence ! HABé MéDIAS accompagne les entreprises militantes ou dites à impact. Un tournant.  

Des médias au service du lien

En parallèle de ses activités journalistiques, Ludivine Fasseu développe tout le côté « rédac » et stratégie de contenus pour Habé Médias. Elle continue à offrir ses services de rédaction aux entreprises et aux structures qui ont envie de bousculer les lignes, de transitionner et de réduire les inégalités. Avec Antoine Boutignon, elle développe des écosystèmes de médias au service du lien. « Un magazine dans un quartier imaginé et rédigé par les habitants, par exemple, peut créer des liens assez incroyables. Les générations se mélangent, les jeunes peuvent partir à la rencontre des anciens pour recueillir la mémoire d’un lieu, ils imaginent ensemble des rubriques qui leur parlent, ils se rencontrent, etc. On ne peut pas continuer à se replier à ce point. C’est mortifère. Personnellement, je crois dur comme fer, aux vertus de la rencontre et du partage. Je suis convaincue que la transition nécessaire face aux bouleversements que nous traversons passera par un mouvement collectif ».

Les activités de Ludivine

Pourquoi Tilt ?

C’est à la fois une forme d’engagement et une très belle opportunité professionnelle ! Tilt me permet de défendre mes valeurs, de les partager avec d’autres entrepreneurs, de profiter d’un réseau et d’un statut plus sécurisant que l’auto-entreprise.